ARTICLES AVEC LE TAG : "De la Restauration au Second Empire"



l'Ain militaire · 01. octobre 2020
L'année 1871 est catastrophique. Bien que le 1er bataillon de mobiles de l’Ain combat à Beaune la Rolande, au Mans et à Patay et que le 23 janvier 1871, le ministre de la Guerre apprend au préfet de l'Ain que les mobilisés du département se sont bien comportés aux combats de Dijon, malgré l’héroïque prise du drapeau du 5e bataillon du 61e régiment Poméranien à Châtillon-sur-Seine, par un membre du corps francs du Mont-Blanc, combattant avec les Garibaldiens, le 28 janvier,...
l'Ain militaire · 25. août 2020
La première demande de formation de corps francs est adressée au préfet de l'Ain, le 31 juillet 1870, par Noël le Mire, de Dortan. Ce dernier, suite à la déclaration de la guerre, veut se rendre utile. Il essaye d'intégrer la Garde Nationale Sédentaire mais ne peut pas entrer dans les cadres de la Garde Nationale Mobile de l'arrondissement de Nantua, le corps étant en surnombre par rapport à la troupe. Après avoir lu une circulaire du ministre de l'Intérieur au préfet du Nord sur...
l'Ain militaire · 24. août 2020
Face à la désastreuse campagne militaire, le Gouvernement tente par tous les moyens possibles d'endiguer l'avance prussienne. Dans toute la France des comités de défense nationale se crées. Très rapidement, l'idée de faire appel à des volontaires germe et le 31 juillet 1870, le ministre de la Guerre par intérim propose la levée de corps de volontaires francs-tireurs. 450 corps-francs vont être créés, représentant près de 80 000 hommes, soit l’équivalent de trois corps...
l'Ain militaire · 23. août 2020
Alors que les mobiles participent aux combats, dans l’Ain la Garde Nationale Sédentaire s’organise à compter du 15 septembre 1870, dont les sapeurs pompiers de la Garde Nationale qui sont 6 404 avec 5 337 fusils au 1er janvier 1870. Dans tout le département, la mobilisation est patriotique et énergique. Dès le 2 septembre, la Garde Nationale Sédentaire de Pont-de-Vaux est formée. Le 9 septembre, elle s’organise dans l’arrondissement de Bourg et le 12 septembre, dans la sous...
l'Ain militaire · 20. août 2020
C'est dans cette atmosphère que la Garde Nationale Mobile de l’Ain est constituée. La mobilisation des bataillons de Gardes Nationaux Mobile ne pose pas trop de problème. Par contre, un différent se fait rapidement jour, notamment dans le bataillon de Bourg, entre les hommes du rang et les officiers. En effet, la proclamation de la République, connue le 14 septembre à Bourg, soulève des divergences ; alors que les hommes de troupes accueillent avec plaisir cette nouvelle, en arborant...
l'Ain militaire · 19. août 2020
Le Second Empire naît d’un coup d’état qui s’appuie sur deux forces : l’armée et la police. Dans l’Ain ce coup d’état coûte 22 déportations, 8 expulsions, 14 mises sous surveillance, 4 jugements et 18 incarcérations. Le pouvoir bonapartiste trouve un écho favorable dans la bourgeoisie qui voit dans le gouvernement de Napoléon III, un protecteur contre l’anarchie. Pour cette partie des Français, le règne de Napoléon III, après l’exposition de 1867, est une période...
Vie quotidienne · 01. juillet 2020
Les années qui s’écoulent du 24 février 1848 au 2 décembre 1851 offrent le spectacle d’une société, dominée par la bourgeoisie, surprise par une crise politique et sociale, qu’elle n’a su ni prévoir, ni prévenir. D’abord frappée de stupeur, cette société dominée cherche à s’accommoder de la République qu’elle a tenue jusque-là pour suspecte. Mais, effrayée par le déchaînement des revendications socialistes qui suivent la révolution de Février, elle réclame...
Biographies de l'Ain · 26. mars 2020
Dès le retour de la Monarchie, en juillet 1815, la chasse aux anciens officiers et aux bonapartistes est ouverte. La nomination du préfet Dumartroy, le 3 juillet, favorise dans le département la chasse aux nombreux partisans du régime impérial. Son action est répressive à l’encontre de la classe politique du régime napoléonien. Une affaire va secouer l’administration préfectorale. Le 30 septembre 1815, le ministre de la Police Générale demande au préfet de se renseigner sur les...
Vie quotidienne · 26. mars 2020
Avec la suppression du département du Léman en 1814, les retombées des crises économiques de 1816 et 1817 et la mise au banc de la société d’une partie du personnel impérial, la contrebande franco-suisse, à la frontière de l’Ain bat son plein. Dès le 16 novembre 1814, le directeur des douanes avoue au préfet de l’Ain l’insuffisance des moyens mis à sa disposition pour lutter contre une contrebande diurne et nocturne qui utilise des bateaux sur le Rhône pour transporter de...
Les vieux métiers · 26. mars 2020
Avant le 9e siècle, en France, les charpentiers sont appelés fabri lignarii. Ce sont eux qui emploient le bois de charpente pour construire les étagements et les combles des édifices. Mais on distingue les charpentiers et les menuisiers ; les uns sont appelés charpentiers de la grande cognée, les autres charpentiers de la petite cognée. Pour une partie de l’Ancien Régime, les charpentiers et les maçons faisaient l'office d'architectes. Au XVIIIe siècle, le charpentier est...

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