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1991 : une petite histoire du punk-rock burgien part 1

A la fin des années 1980, à Bourg, Jérôme rejoint pour quelques répètitions, un groupe « Groink » qui répète dans le gymnase de l’école normale (un des membres du groupe est le fils du directeur). Jérôme qui a une guitare vient en faire pour faire la rythmique et très rapidement, il fait les lignes de basses.

Là, il rencontre Stéphane « Bitos » qui tente de faire de la guitare et Fabien qui joue de la batterie. Ils sont au lycée Lalande.

Vers 1988, après quelques répétitions sans succès et sans envergures, Jérôme monte un petit groupe qui répète dans son grenier (12 rue de la liberté), avec Petit Louis au chant et Fabien à la batterie. Là, Jérôme travaille efficacement le bloc rythmique avec Fabien. Ces répétitions continueront chez Fabien avec son demi-frère à la guitare. Ils conviennent même un samedi, à la MJC, de faire un groupe avec l’ancien guitariste de Red Chicken, Bitch, ce qui ne se fera pas.

Fin 1988, Jérôme forme un groupe, qui répète à Bohas avec Olivier au chant : les Z. Ils composent et enregistrent quelques morceaux avec un batteur et Manu à la guitare.

Ayant été au collègue avec le guitariste du groupe alors en vogue, les Bucherons, ce dernier lui propose, en 1989, de venir jouer de la basse avec eux, ce qui ne se fait pas. Stéphane, qui a arrêté la guitare, rejoint pour le coup les Bucherons pour jouer de la basse. Le groupe reçoit un petit succès formateur et fait plusieurs belles premières parties dans la région.

En 1990, sans avoir fait de concerts, les Z se séparent. Jérôme joue un peu avec Philippe, de Coligny et jouent vers St Etienne du Bois, lors d’une fête lycéenne. Sans batteur, ils utilisent une boîte à rythme.

Lors de l’été 1990, Julien, guitariste et David, batteur, (dont la cousine sort avec Fabien qui avait joué de la batterie avec Jérôme) rencontrent Jérôme pour lui proposer de faire un groupe. Olivier, au chant rejoint le combo qu’il baptiste : les Karnablèms.

Rapidement, Hervé « Néné » ajoute une guitare soliste. Les répètes durant 6 mois ont lieu chez Hervé, le long de la voie de chemin de fer à Bourg. Là, Olivier écrit les textes et Jérôme trouve les mélodies. Plusieurs morceaux sont mis au point, dont Chevalier Potage.

Début 1991, Hervé quitte le groupe car ses problèmes d’arythmie ne sont pas compatibles avec un rock-punk efficace. Le groupe perd son local. Il se tourne dont vers l’AGLCR, dirigée par Marie Rouxel, pour avoir une salle de répétition à la Tannerie, ce qui se fait.

Là, Olivier au chant, Julien à la guitare, David à la batterie et Jérôme, répètent assiduement, deux fois par semaines durant 4 à 5 heures.

 

La salle est ouverte et de nombreux jeunes, lycéens, skatteurs viennent assister aux répétitions, notamment le samedi après midi. Le premier concert a lieu dans un garage en première partie d’un groupe. Olivier ne vient pas. C’est donc Jérôme qui joue de la basse et qui prend le chant. Le concert est un succès et la formule d’un groupe à trois est validée. Durant plusieurs semaines les Karnablèms répètent à trois, faisant tourner les morceaux ; c’est dans cette configuration qu’ils font la fête de la musique à la MJC de Bourg, avec CSP, groupe alors dans le vent, venant de St Etienne du Bois. Rapidement, Stéphane qui ne joue plus de la basse avec les Bucherons, reprend contact avec Jérôme qui lui propose de venir chanter. La mayonnaise prend et Stéphane apporte bonne humeur, son fun et des textes percutants sur les mélodies de Jérôme. Le groupe répète ainsi et créent des morceaux alors sans égal. Durant l’été 1991, Bitch vient enregister les Karnablèms. D’une démo de 3 titres, il convient de faire des prises live, tous ensembles, avec des reprises studio des voies ultérieures. C’est comme cela que le 12 titres la Chair est Faible nait. Cette démo fait le tour de la ville, des lycées, des dizaines d’exemplaires auto-produits sont vendus alors que Jérôme et Stéphane entrent à la fac. En septembre 1991, Stéphane qui a du mal avec l’engouement pour le groupe prend ses distances. Retour à un combo de trois.