Si les états provinciaux de 1787 ne marquent pas un grand intérêt politique pour les habitants des pays de l'Ain, l'essentiel des protestations sur l'ensemble du territoire est la critique du boisement des routes, les retombées de la réaction nobiliaire et la faillite du système politique d'Ancien Régime durement critiqué dans les cahiers de doléances semblent avoir une influence sur l'engagement politique et réformateur du peuple urbain et rural. De plus l'influence du climat et des crises économiques, si elles existent, est un élément prépondérant dans les premières prises de positions politiques des pays de l'Ain. Ces événements constituent-ils une première forme de politisation des pays de l'Ain, en faveur de qui et au détriment de qui ?
1.12 L’AIN DE LA FIN DU XVIIIe SIECLE : UN ESPACE PREDESTINE A L'AFFRONTEMENT POLITIQUE
Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, le futur département de l'Ain connaît un accroissement de la pression financière d'une partie de la classe dirigeante et minoritaire (les seigneurs possédant la terre) au détriment de la classe populaire et paysanne qui jusque là voyait sa qualité de vie progresser malgré des coûts toujours plus élevés : "avec sa nombreuse famille de quatorze enfants, il exploitait et payait assez bien ; mais le châtelain Archimbaud l'accablait de corvées et de vexations…croyez que la misère était grande au sein de la famille"[1]. Cette "aggravation des charges seigneuriales"[2] ne prend pas seulement un aspect financier mais aussi humain avec des redevances pécuniaires mais aussi matérielles [3], symboles d'un pouvoir relevé comme les terriers. Les seigneurs les font rénover par des commissaires feudistes et réclament ainsi le paiement de droits oubliés. Cette réaction seigneuriale n'est pas appréciée des contribuables, qui voient, en Dombes et dans le Bugey, leurs revenus baisser à l'avantage des seigneurs mais surtout des commissaires feudistes, dont les humanistes bressans se plaignent dès 1784 : "la multitude des gens de pratique a toujours été regardée comme infiniment dangereuse…il en existe une classe très nombreuse mais fort peu connue, qui ne subsiste que par l'exaction des droits féodaux…ce sont les commissaires à terriers…on les voit s'enrichir paisiblement au milieu des campagnes qu'ils désolent" [4]. Pourtant, Claude Antoine Bellod, agriculteur et maître d'école au Grand Abergement dans le Valromey, note plusieurs fois dans son journal entre 1770 et 1786 : "Il faisait très bon vivre cette année là"[5]. En Dombes, où les terres et presque toutes les propriétés appartiennent à la Noblesse, les ressources agricoles provenant de la pêche partent vers Lyon et Grenoble. La culture de l'avoine, du seigle et l'élevage des chevaux, s'ils enrichissent les fermiers, laissent les journaliers main-mortables dans la misère. Alors qu'une partie de la population rurale subie de mauvaises récoltes en 1773 et 1774, "nous avons eu la présente année une très mauvaise récolte, peu de foin, peu de bled, peu de vin et peu de chatagne" [6] note le notaire de Créssin Rochefort, la situation économique dans les campagnes s'améliore, surtout en Bresse. La pression nobiliaire, liée à la fuite du peu de fruits de la terre vers les grandes villes régionales, prédispose une grande partie du monde rural au rejet de l'élite possédante, essentiellement noble.
A cette pression s’ajoute une fiscalité insupportable ; l’impôt n’est pas consenti et il ne se justifie pas « par l’existence de services publics »[7] au mieux, il finance une armée qui souvent n’est ressentie comme que un poids supplémentaire par les communautés villageoises, aussi bien du fait de la pression frumentaire que font subir le passage des troupes que du tirage au sort de la Milice qui participent à la destruction de l’organisation villageoise.
De plus, le climat, en cette fin de XVIIIe siècle, aggrave la situation du petit peuple des campagnes. En 1777, une sécheresse prive la population de blé et de vin, en 1779 des inondations et la grêle ravagent les céréales, les vignes et emportent les troupeaux. En 1782, c'est une sécheresse à laquelle succède un été pluvieux qui affame les populations rurales tandis que les hivers de 1784 et 1785 sont rudes, ce qui entraîne une hausse du prix des céréales nourricières entre 1779 et 1783[8] alors que « les petits paysans doivent vendre leurs récolte au plus mauvais moment de l’année, à bas prix, pour payer leurs impôts, de sorte qu’ils s’endettent »[9].
L'hiver 1788-1789 est particulièrement rude. Du 30 novembre au 13 janvier, les récoltes gèlent, ruinant celles déjà mauvaises de l'année précédente [10]. A Jasseron, le sol est gelé sur 80 cm de profondeur et la température descend jusqu’à moins 26°. La disette guette une population rurale financièrement affaiblie et touche particulièrement les journaliers, sorte de quart état des campagnes[11], vivant très proche de la précarité. En Bugey, en 1785, la population est obligée d'abattre le cheptel destiné à la culture pour se nourrir. Cette pauvreté grandissante va de pair avec une crise de la soierie Lyonnaise (due à la mort d'un grand nombre de vers à soie à cause du mauvais temps) et de l'industrie du luxe [12], qui jette sur les routes, surtout dans le Bugey, de nombreux manœuvriers qui se répandent dans les régions productrices de céréales pour mendier leur nourriture. A cette instabilité frumentaire et climatique se joignent des vagues de maladies dûes à une santé précaire : "la petite vérole a fait mourir tant à Solomiat qu'à Balvey quinze enfants"[13] note le curé de la paroisse de Leyssard en 1783 et le notaire Récamier de Créssin Rochefort : "des brouillards secs…a occasionné quantité de fièvres double tierces qui ont dégénéré en quarte et ont moisson beaucoup de monde"[14]. Ces épidémies sont telles que le 16 juin 1783, le médecin Vermandois, membre de la société d'Emulation de Bourg, communique à ses collègues un essai sur la maladie épidémique de la paroisse de Revonnas où sur cinquante personnes atteintes de ces fièvres qu'il soigne "suivant les circonstances…dictées par une étude réfléchie et par des principes dont la justesses ne peut échapper même aux personnes qui ne sont pas versées dans la science de guérir…il n'en est mort que trois"[15].
Dans les campagnes, la pauvreté grandissante, la cherté de la vie, la menace de disette et l'accroissement des redevances seigneuriales, contribuent à pousser les habitants des campagnes dans un mouvement de masse, dont le succès de Mandrin quelques années auparavant peut servir d'exemple, surtout dans les villes.
Dans ces dernières, [16] n'entend plus rester en arrière des places lucratives et honorifiques qui sont détenues par la Noblesse d'épée qui se voit confiée toutes les charges intéressantes laissant à de petites fonctions, une bourgeoisie aux ambitions grandissantes. Ainsi les valeurs du sang priment sur celles du mérite dans les pays de l'Ain à la veille de la révolution et la bourgeoisie qui l'a compris cherche néanmoins à s'imposer sur le devant de la scène publique. Ainsi, elle s'oppose à la noblesse, qui se retrouve toute puissante sur le plan politique national grâce à la main mise sur les Parlements et à l'édit de Ségur de 1781 qui consacre sa supériorité sociale[17]. L'opposition de la bourgeoisie bressane et sa détermination à jouer un rôle dans la politique locale se trouve raffermie lors de la création à Bourg [18], en janvier 1782, d'une société politique qui préconise la lecture de la presse. La franc-maçonnerie qui se développe dans le futur département de l'Ain, dès 1750 avec l'influence de Lyon et de Dijon, solidarise cette bourgeoisie flouée, autour d'idéaux communs. Les loges sont réparties dans les grandes villes : Bourg, Belley, Pont-de-Vaux, Thoissey et Trévoux. Toutefois la Bresse reste un cas un peu particulier, où le rapprochement de la noblesse et la bourgeoisie s'effectue dès 1783 avec la création de la Société d'Emulation de l'Ain, où la culture et une forme d'humanisme local les rassemblent sous la protection du duc de Bourbon et du prince de Condé, nommés "protecteurs de la Société d'Emulation de Bourg". La guerre d'Indépendance américaine marque les esprits bourgeois du département dès 1776 et tout au long du conflit : "Dieu nous fasse la grâce que nos armes, l'année prochaine, soient heureuses contre cette race exécrable, afin que la paix que nous espérons, nous rende le commerce libre sur mer "[19]. "Monsieur de Grasse a étrillé le 5 septembre 1781 les amiraux Hood et graves réunis dans la baye de Chesapeak en Amérique. Que Dieu luy donne force et courage pour étriller ces coquins d'anglois"[20]. Cette bourgeoisie renfermée dans son ordre, travaillée par la guerre d'Indépendance Américaine, se prépare par l'instruction et l'émulation à jouer un rôle politique. Si pour les pères, regroupés en loges ou en académies, l'ascension sociale est presque impossible elle ne l'est pas pour leurs fils qui sont voués à l'état judiciaire et sont éduqués à la manière des gentilhommes car "la propreté des habits…sert même beaucoup à faire connaître l'esprit et la conduite d'une personne"[21]. De par l'adoption de nouveaux codes sociaux, la bourgeoisie cultivé de Bresse se détache du peuple bien loin des ces codes vestimentaires et usages dictés par les nécessités sociales. Car lorsque pour la bourgeoisie "il est indécent d'avoir la poitrine découverte, et les bras nus, les jambes sans bas" [22], pour l'homme laborieux, cette tenue est son quotidien dans les champs ou à l'atelier[23]. Dès 1780, la bourgeoisie, maîtresse des fonctions, regarde avec dédain la plèbe et la peuple laborieux. Plus même que les nobles, certains de ces bourgeois traitent avec mépris et un dédain ouvertement affiché, les travailleurs. Ces cas de discrimination sociale dans le Tiers sont tels qu'ils peuvent conduire à des actes de violences. C'est le cas le 5 août 1781, dans l'auberge Duport à Belley, où pour s'être assis à la table des officiers de la maîtrise de Bugey, le garçon tanneur Alombert, de St Martin du Fresne, est insulté, malmené et frappé avec un couteau de chasse, par Cullet, maître particulier de la maîtrise de Belley "regrettant hautement de n'avoir pas de pistolets pour me brûler la cervelle" [24], car "mon voisinage, mon costume peu brillant, mais analogue à mon état, déplurent sans doute à cet…orgueilleux citadin" [25]. L'affaire va même plus loin, puisqu'il est incarcéré par ces officiers de la maîtrise pour rébellion mais libéré après un arrêt. L'illustration de cette affaire ne peut que jeter les germes de la vengeance sociale que l'été de 1793 offrira aux persécutés moraux de la vergogne, tel Alombert, de certains bourgeois alors rassemblés pêle-mêle dans le même ressentiment.
Mais la grande majorité des habitants des villes en cette fin de XVIIIe siècle ne se compose pas uniquement de bourgeois à la recherche d'élévation sociale. On y trouve en grand nombre des artisans, des boutiquiers, des domestiques et des ouvriers. Ces derniers, en général, voient d'un œil plutôt indifférent la querelle entre bourgeois et nobles. Pour eux, seul importe le bien-être de leur famille et le gagne pain quotidien.
Le clergé des pays de l'Ain est à l'image séculaire de celui du temps de St Vincent de Paul. Le bas clergé, dont les membres sortent de la roture ou de la petite bourgeoisie, assiste durant la seconde moitié du XVIIIe siècle à une désaffection progressive des églises qui traduit un désintérêt du peuple pour la religion mais surtout le rejet lent de l'institution cléricale : "messieurs les Lazaristes…à force de vouloir creuser dans les consciences, ils font plus de mal que de bien…en général, un curé qui laisse à ses paroissiens la liberté de conscience, qui fait venir de temps en temps des confesseurs étrangers pour entendre leurs confessions, n'a guère besoin qu'on luy envoie des missionnaires" [26]. Le fossé se creuse de plus en plus entre un peuple appauvri et affamé et les tenants d'un culte garant de la moralité sociale [27] et ignorant les contingences populaires : "si les curés sont les successeurs des disciples, ils le sont au même titre que les évêques sont les successeurs des apôtres. L'espèce d'avilissement dans lequel la médiocrité de leur fortune et les préjugés populaires tiennent leurs personnes, n'ôte rien à l'origine et à la dignité de leur état ; et la distance énorme qu'on aperçoit aujourd'huy entre les pasteurs du premier rang et ceux du second, n'empêchera pas à un homme instruit de voir ces deux états sortir de la même tige" [28]. La force du clergé est de tenir les rênes du savoir et de l'éducation, maintenant le peuple dans l'ignorance, ce qui laisse la place aux craintes irrationnelles d'une religion étatique se voulant le ferment de la cohésion sociale : "La religion est le principe de la force d'un Etat ; la religion est le principe du bonheur d'un Etat" [29]. De son côté, la noblesse[30], réactionnaire en Bugey et en Dombes, affiche ouvertement ses privilèges, port de l'épée et places réservées dans les églises, à une population majoritairement rurale et désargentée, que le droit de litre, les pigeonniers et les girouettes rabaissent encore.
Alors que le peuple s'éloigne des églises, la superstition gagne du terrain. En Dombes, le fareïnisme éclate au grand jour et gagne du terrain. En Bresse, l'élite intellectuelle tente de combattre cet engouement mystique par la logique et l'explicable : "un tremblement de terre a été senti à Belley le 26 mars dernier (1786), sur les 10 heures 10 minutes du soir. La secousse a été faible ; et cet événement n'eût sans doute pas été remarqué sans la prédiction faite l'année dernière par un hanovrien qui avait annoncé que vers Pâques 1786, l'Europe éprouverait une révolution dont le foyer serait dans les Alpes"[31]. Cette révolution que Thomas Riboud croit logiquement n'être qu'un petit tremblement de terre, pourrait être celle qui se déroulera deux ans plus tard dans les rues de Grenoble et au château de Vizille.
L'Ain à la veille de la Révolution est une région prédestinée aux affrontements, à cheval entre deux mondes, celui de la classe désireuse de sauvegarder ses privilèges, immobiliers, financiers, professionnels, moraux et culturels, et d'une autre désireuse de changement et d'amélioration, pour qui le quotidien n'est que labeur et privation ou travail et vexation. Les vues du curé de Chamfromier et du notaire de Créssin sur la montgolfière en sont le symbole [32] : "Le ballon aérostatique de Mr de Montgolfier a pris naissance en 1783 et a prêté matière aux raisonneurs oisifs et aux conjectures des savants qui prétendent enterrer des connaissances utiles. Videbitur intra. Mais j'ai bien peur que ce ballon ne fasse casser quelques membre ou perdre la vie à quelqu'un de ceux qui voudront voler avec cette nouvelle machine"[33].
[1] Notes manuscrites sur la famille Gerex, par l'instituteur Claude Gerex, 1906, cité par FROMONT (Michel) : Cornaton, un terroir de Bresse au fil des siècles. M&G éditions, Bourg en Bresse, 1999, 69 pages.
[2] ABBIATECI (André) PERDRIX (Paul) : Les débuts de la Révolution dans les pays de l'Ain (1787-1790). Bourg 1989.
[3] En effet, la réaction seigneuriale n'est pas seulement l'augmentation et la reprise d'impôts plus, ou peu perçus, mais aussi la remise en place de dépendance personnelle c'est à dire de corvées dues au seigneur par les mainmortables. Le 21 février 1786, un syndic de la ville d'Ambérieu fait battre le tambour 5 jours durant pour que les habitants d'Ambérieu aillent travailler au chemin entre Ambérieu et St Germain et dresse une liste des personnes qui ne se sont pas présentées.
[4] Thomas Riboud, Vues patriotiques concernant les commissaires aux droits seigneuriaux, 1784. Documents Riboud, M38/5. S.E.A.
[5] La Plumet et le rabot journal écrit de 1773 à 1828 par Claude-Antoine Bellod. Les Sources de l'Histoire de l'Ain, Bourg-en-Bresse, 1996, 248 pages.
[6] A.D. Ain 3E8850, Créssin Rochefort, 1774.
[7] DUFOING (Frédéric) : « les révoltes qui ont conduit à la Révolution de 1789 » in Front Populaire n°3, hiver 2020.
[8]ABBIATECI (André) PERDRIX (Paul), : Les débuts de la Révolution dans les pays de l'Ain (1787-1790). Bourg 1989.
[9] DUFOING (Frédéric) : « les révoltes qui ont conduit à la Révolution de 1789 » in Front Populaire n°3, hiver 2020.
[10] La livre de pain bis, passe, à Ambérieu en Bugey, de 1 sol 6 deniers en 1786, à 2 sols 3 deniers en 1787, 2 sols 6 deniers en 1788 et 2 sols 9 deniers en 1789. A Bourg la même livre passe de 2 sols 3 deniers en 1788 à 2 sols 9 deniers en 1789.
[11]“La Bresse invente la Concorde”, numéro spécial des Nouvelles Annales de l'Ain, 1990.
[12] Le marchand pelletier Vingtrinier de Lyon voit sa clinetèle acheteuse d'accessoires de mode den loup et ours baisser de 29% à partir de 1787, date où les prix de ces fourrures sont plus intéressant à Paris.
[13] Note du curé Mathieu de Leyssard, 1783. A.C. Leyssard.
[14] Note du notaire Récamier de Créssin, 1783. A.D. Ain 3E8852.
[15] Discours de Vermandois, 1er registre de la Société d'Emulation, 16 juin 1783. Archives de la S.E.A. déposées aux A.D. de l'Ain.
[16] Part de la population urbaine qui socialement et financièrement aspire au mode de vie noble, essentiellement des avocats, des marchands et des roturiers.
[17]Cet acte réserve les places d'officiers aux seuls personnes capables de prouver par des actes originaux trois degrés de noblesse.
[18] Son règlement est publié le 2 février 1783. A.D. Ain bibliothèque L 52/2.
[19] Notes du notaire Récamier de Créssin Rochefort, 1779, A.D. Ain 3E 8852.
[20] Notes du notaire Récamier de Créssin Rochefort, 1779, A.D. Ain 3E 8852.
[21] Civilité chrétienne, 1764, collection Ch.Falieu.
[22] Civilité chrétienne, 1764, collection Ch.Falieu.
[23] C'est ainsi que Jérôme Quinet croque un paysan travaillant aux champs vers 1800. Fonds Jérôme Quinet, Archives de la Société d'Emulation de l'Ain.
[24] Mémoire d'Alombert, Paris, 1788. S.E.A.
[25] Mémoire d'Alombert, Paris, 1788. S.E.A.
[26] Notes du curé Genolin de Champfromier, 1777. A.C. Champfromier.
[27] Le curé Devaux de Craz en Michaille dénonce et réclame des sanctions aux autoritées de Belley, vers 1754, contre l’immoralité d’un couple vivant maritalement et ayant des enfants nés hors mariage.
[28] Notes du curé Tournade de Courtes, 1781. A.D. Ain 2E12803.
[29] Notes du curé Tournade de Courtes, 1781. A.D. Ain 2E12803.
[30] Ils sont 128 en Bresse et 157 en Bugey en 1789.
[31] Séance de la S.E.A., 15 mai 1786. 2e registre de délibérations de la S.E.A. Archives de la S.E.A.
[32] De même, le curé d’Agneneins note son admiration : “enfin Mr de Montgolfier trouva l’art de voyager en l'air". A.C. Agnereins.
[33] Notes du curé Genolin de Champfromier, 1783. A.C. Champfromier.
d'après la thèse de doctorat d'histoire de Jérôme Croyet, "sous le bonnet rouge", soutenue et obtenue en 2003 à l'Université Lumière Lyon II
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