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les policiers de la Dombes

Le 1er avril 1790, la municipalité de Trévoux crée un corps « de deux valets pour le service de la ville ». Deux habitants sont choisi pour ce poste.

Ils sont habillés et armés par elle : habit et culotte de drap bleu avec parement et collet rouge. Veste rouge. L'habit est doublé de rouge. L'habit, la veste et la culotte sont garnis de boutons blancs. Ils portent un chapeau bordé d'argent. Ils portent un baudrier bleu bordé de tavelles et doublé de rouge auquel pend une épée à toureau et monture de cuivre. Ils portent à la main une pertuisane. Cet habillement est renouvelé tout les trois ans.

En 1793, les valets devenus sergents de ville[1] reçoivent un nouvel habit, le 1er avril et ce pour trois ans. En 1796, devenus appariteurs, les deux fonctionnaires municipaux font la réclamation d’un nouvel habit « d’autant…que leurs habits se trouvant en mauvais état ».

De tels emplois existent dans le Revermont, à Ceyzériat mais aussi à Meximieux où la fonction est créée le 1er vendémiaire an IX, pour un tambour – appariteur, mais aussi dans d’autres départements sous l’Empire, comme Tarbes vers 1808 – 1809 où les 3 sergents sont comptabilisés avec les trompettes et tambours de la ville mais aussi Lourdes en juin 1808.

 

Jérôme Croyet

docteur en histoire



[1] Le nom n’est donné à Paris à ces fonctionnaires qu’en 1829.

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