les loisirs dans l'Ain : les jeux

Le XVIIIe siècle est un siècle joueur. On s’adonne au Biribi depuis 1719 entre un banquier et un nombre indéterminé de joueurs, au pharaon dès 1736 et au siam en 1742. Dans l’Ain les jeux de cartes sont très répandus mais avec la Révolution surveillés car s’ils appauvrissent ils sont aussi un outil de communication des espions anglais. On essaye néanmoins de jouer. A Bourg, on « taille à la rouge & noire » en l’an IX tandis que dans les armées on joue à la drogue qui se joue deux contre deux dans lequel le valet, surnommé Mandrin, est la carte la plus forte. L’équipe perdante est condamné à porter une pince sur le nez. On joue aussi au dés : screps, au trente et un et passe dix où il faut sortir plus de dix points en nu coup avec trois dés. Mais dès la fin du XVIIIe, la passion du jeux est dirigée vers les jeux de forces « par les médecins qui découvrent alors la valeur des exercices physiques ». Dès lors, sous le 1er Empire, on fait du patins à glace, on joue aux boules (quilles ou pétnaques). A Bourg, à Pont-de-Vaux ou à Bâgé-le-Châtel on tire le Papegai mais on joue aussi au jeu de paume.

 

Jérôme Croyet

docteur en histoire

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