les jeux de hasard dans l'Ain

Dès la fin de l’Ancien-Régime, une chasse aux jeux de hasards est faite. Le 2 février 1776, une procédure est faîte à Pont-de-Vaux contre ces derniers  qui se jouent dans les cafés car « ceux qui s’y adonnent…causent souvent la ruine totale de leurs biens ». Si la Révolution se montre plus tolérante, du moins intelligente avec la mise en place d’un loterie, dès le Consulat, la traque aux jeux de hasards reprend. Dès le 3 floréal an VIII, une enquête est diligentée à Bourg contre une maison de jeux afin de « constater par procès verbal toutes les contraventions aux lois et règlements de police ». Mais ce n’est que quelques mois plus tard, en frimaire an IX qu’une vague d’enquêtes et de mesures à Bourg, au café Boulbe, à Nantua, les jours de forie, à Châtillon de Michaille et lors des foires de Poncin ont lieu et jettent dans l’illégalité totale les jeux de hasard. Ces mesures, très en vogue sous le 1er Empire, sont reprises le 9 avril 1823, par une circulaire préfectorale relative à la répression des jeux de hasard.

 

Jérôme Croyet

docteur en histoire

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