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l'alphabétisation dans l'Ain sous l'Ancien Régime

Sur l'ensemble du futur département de l'Ain, seuls 25 % des époux et 11% des femmes savent écrire leur nom, tandis qu'à Bourg, 54% des hommes et 34% des femmes le savent. Dans les villes dombistes le taux d'alphabétisation est sensiblement plus élevé. Ce fort taux d'alphabétisation de la Dombes est dû à la proximité Lyonnaise mais aussi à l'indépendance de la province, gérée par son Parlement jusqu'en 1781. En plus de ces écoles, les pays de l'Ain comptent plusieurs collèges, Bourg, Belley, Gex, Nantua, Thoissey et Trévoux, établis et réglementés grâce à des lettres patentes. A l’issue de la Révolution, l’alphabétisation a fait des progrès. Un grand nombre de personnes apprennent à signer et à écrire. En 1796, 40% des militants révolutionnaire de l’Ain savent lire et écrire, surtout en plaine où les communautés, plus riches, peuvent rémunérer un instituteur.

 

Jérôme Croyet

docteur en histoire

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