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cheveux, poils et perruques dans l'Ain du XVIIIe

A la fin du XVIIIe siècle et jusqu’à la Restauration, la tête est recouverte d’une perruque. Ces dernières, abondamment poudrées de farine, sont des merveilleux repères à puces et vermines diverses et variées. Mais il convient, dans les milieux aisés, de ne pas se gratter la tête ni de trop se peigner les cheveux : “ il n'y a personne qui ne doit prendre pour règle et pour pratique de se peigner tout les joursgratter sa tête quand on parle…cela est d'une très grande indécence…c'est aussi l'effet d'une grande négligence et malpropreté…c'est à quoi doit prendre garde une personne qui n'a point de perruque, de ne laisser ni ordure ni crasse sur sa tête ”. De ces faits, les personnes portant des perruques ont souvent les cheveux rasés. Les gens du peuple portent les cheveux plutôt longs, liés sur l’arrière et il faut attendre le 1er octobre 1807, pour que la mode des cheveux courts arrive dans l’Ain, par le préfet qui impose la coupe à la titus à la compagnie de réserve départementale. Dès cette époque, le port de la moustache est réservée aux militaires.

 

Jérôme Croyet

docteur en histoire

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